La main de l’Eternel fut sur moi,
et l’Eternel me transporta en esprit, et me déposa
dans le milieu d’une vallée
remplie d’ossements. Il me fit passer
auprès d’eux tout autour;
et voici,ils étaient fort nombreux, à la surface
de la vallée, et ils étaient complètement secs.
Il me dit : Fils de l’homme,
Ces os pourront-ils revivre ?
Je répondis: Seigneur Eternel, tu le sait.
Ezéchiel. 37, 1 – 3
«Dans la symbolique de l’archétype –
ce sont des os, le signe d’une force indestructible,
il est difficile de les détruire.
C’est vraiment leur structure –
il est difficile de les brûler,
presque impossible de les pulvériser.
Dans le conte de fée et le mythe, ils
symbolisent l’âme-esprit.
Nous savons que l’âme-esprit peut être
endommagée, même mutilée,
mais il est presque impossible de la tuer… »
Clarissa Pinkola Estés
J’ai une excellente profession, je reconstitue les faces. Et chaque image restaurée est une mémoire réveillée qui est morte parfois il y a quelques mille ans. Les hommes vivant et plongés dans la vie quotidienne se laissent tellement entraîner par leurs problèmes et leurs buts passagers que parfois ils oublient définitivement la mémoire et ses valeurs.
Peu de gens s’en souviennent et ce sont ceux qui sont amenés par le sort à la dernière ligne séparant la vie et la mort. Ce sont ceux qui ont du courage de regarder impassiblement aux yeux de la mort ; ce sont les combattants allant au combat mortel et mourant.
Mais le temps arrive et chaque homme s’approche de cette ligne indépendemment de ce combien et comment il a vécu. Et comme le combattant se levant à la rencontre de la mort, tout à coup il comprend la valeur éternelle de la mémoire, la valeur supérieure et la plus grande pour chaque homme.
Face à la mort et la compréhension de la fin de la vie, toutes les autres valeurs et biens matériels après lesquels les hommes courent avec agitation et hâte, tous ces signes ampoulés et hypocrites d’attention et d’honneur que les subordonnés offrent à la personne occupant une haute place font l’effet du triste clinquant qui ne vaut rien.
Il finit avec sa vie et ne peut pas du tout adoucir le supplice du regret de l’âme du monde habituel quitté. Malheur à celui qui outre ces biens temporaires n’a pas réussi à faire quelque chose de bon qui restera dans la mémoire des autres gens pendant sa courte vie.
Et le roi et le serf deviennent égaux en cela. Ni le tombeau ni le palais, mais la mémoire de l’homme devient son vrai monument – le seul fil unissant les générations partant et future avec l’éternité.
Malheur à ceux qui sont venus dans ce monde seuleument pour prendre quelque chose. Ils voient leur faute seuleument à la fin de la voie, quand on ne peut rien déjà changer. Bonheur à celui qui a réussi à donner, apporter quelque chose de bon dans ce monde pendant sa courte vie. Il laisse le monument plus solide que le mausolée, le tumulus ou la pyramide. L’action-création, le devoir fait honnêtement, l’acte digne de l’imitation, la musique ou la poésie touchant l’âme des héritages sont les vraies acquisitions de chaque homme.
Mais les hommes sont organisés de sorte que même ayant gardé en mémoire l’image du héros, du sage ou du saint, nous désirons toucher cette image par le regard. Nous voulons regarder sa face, la voir pour comprendre mieux et peut-être continuer son idée ou son acte de cette façon.
Beaucoup de personnes laissent leurs portraits avec hâte en espérant secrètement que les descendants de sang du moins n’oublieront pas, regarderont et se souviendront.
Mais beaucoup de personnes même ne les laissent pas, parfois ils n’ont pas simplement assez de temps. Tel est le destin des combattants acceptant le combat notoirement inégal et savant exactement que ni leurs proches, ni leurs amis, ni même leurs compatriotes ne verront pas leur exploit et leurs tombeaux.
C’est pourquoi le tombeau du soldat inconnu est deux fois sacré. En effet, il allait à la mort n’ayant pas cette petite consolation que la plupart des hommes ont, il n’avait pas d’espoir ni en tombeau ni en souvenir.
Heureusement, la situation a changé depuis que le savant éminent soviétique M. M. Guérassimov avait donné à l’humanité la possibilité de reconstituer les faces d’après le crâne.
Et les hommes enterrés dans les tombeaux oubliés et inconnus, voués à l’oubli éternel à ce qu’il semblait parce qu’il n’y avait personne qui se souvenait d’eux, tout à coup ils ont reçu une chance remarquable de retour dans la mémoire des descendants. La galerie de Guérassimov, crée par lui et son école, grandit d’année en année.
Elle rend à la vie les faces des hommes de l’histoire du temps jadis comme des héros des querres récentes qui se trouvent sans identification dans les fosses communes. Depuis que la méthode de M. M. Guérassimov avait apparu, elle a donné une chance potentielle à chaque homme de ne pas être oublié à perpétuité, à sa face et parfois au souvenir de son nom et sa vie de renaître.
Pendant que les anthropologues-reconstituteurs travaillent, beaucoup de personnes vivant à présent ont une chance de recevoir la rencontre avec le grand-père ou l’arrière-grand-père disparu au front et même de regarder en face de son ancêtre. Pendant que les anthropologues-reconstituteurs travaillent, les historiens et la société ont une chance de trouver de nouveau les restes des rois, des sages et des héros qui étaient perdus dans le passé. C’est important surtout dans tels cas comme l’histoire du grand Mozart jeté cyniquement dans le tombeau commun autrefois. Il est l’orgueil non seuleument de l’Autriche mais de toute l’humanité.
Pendant que les anthropologues-reconstituteurs travaillent, chaque famille où quelqu’un a disparu a une chance et un espoir de trouver un homme proche et ne pas prendre les os d’un autre pour ses restes.
C’est ma profession qui donne tout cela. C’est la profession du reconstructeur reconstituant les faces et la mémoire avec elles qui donne l’espoir aux vivants et aux morts. Elle est excellente, quoi qu’on puisse dire.
Dans la reconstruction anthropologique il y encore un aspect bien connu aux professionnels et peu connu au grand public. Chaque anthropologue-reconstituteur est toujours un expert, spécialiste de l’identification ( c’est une partie nécessaire de notre profession ).
Le travail sur l’identification des personnes historiques exige l’étude de leur histoire, c’est pourquoi pour un certain temps l’anthropologue-reconstituteur est forcé de devenir l’historien et le juge d’instruction en étudiant soigneusement les sources historiques et en les comparant avec les données des recherches anthropologiques.
Il advint que dans mon travail sur la reconstruction de la face du roi de France Louis XI, les résultats de l’identification des crânes ont fait m’occuper sérieusement de la biographie du roi lui-même et celle de la grande héroїne de France, la Pucelle d’Orléans plus connue sous le nom Jeanne d’Arc.
Depuis 2002 ce travail est devenu principal, j’ai été obligé de perdre presque 10 ans pour étudier l’histoire de la Vierge de France et vérifier mes propres conclusions. Jusqu’à ce que j’aie fini cette vérification j’ai été forcé de garder le silence malgré aux altérations constantes de mes mots et mes conclusions sur l’Internet et à l’attitude préconçue envers ce travail.
Et voilà en 2011, quand la partie principale du travail était finie, le temps est venu de mettre mes collègues et le public s’intéressant à l’histoire au courant des résultats de mon travail.
Il y a longtemps que les amis et les opposants me conseillaient d’écrire le site, naturellement, chacun avait son motif. Je suis d’accord avec toutes les deux parties qu’il fallait le publier. Mais depuis 2004 j’étais occupé du travail de volume et je ne pouvais pas physiquement trouver le temps pour le site. Je me dépêchais noter le matériel de mes recherches à Cléry-Saint-André et les résultats de l’étude de l’histoire de la Pucelle d’Orléans. Et seuleument en été 2011, ayant fini le travail sur le livre des capitaines de la Vierge, je me suis mis à écrire les articles pour le site et travailler avec les vastes archives de mes photo-illustrations et documents.
En quelque mesure la publication du site est provoquée par la France, par le geignement et les plaintes constantes au sujet de l’absence de mon livre sur l’investigation des restes de Louis XI que le rédacteur et l’éditeur G. Bernage lui-même conserve avec succès pendant 9 ans. “Selon le docteur Gorbenko, parmi les restes, il aurait identifié le crâne de Jeanne d’Arc ce qui lui aurait permis d’établir la véritable histoire de la Pucelle d’Orléans.
Gorbenko aurait écrit un ouvrage sur ce sujet. Problème, et non des moindres, ce livre est introuvable! Personne ne l’a jamais vu. C’est l’arlésienne version Kiev! Nous n’en saurons donc pas plus sur ce crâne ni sur la véritable histoire.”
(http://gestadeiperfrancos.blogspot.com/2007/11/laffaire-jeanne-darc-ou-la-tnbreuse.html ).
La dernière révélation sur le site anonyme français: «http://www.jeannedomremy.fr/S_RouenClery/gorbenko.htm » était tout sacramentale: «Sergei Gorbenko a même rédigé un ouvrage en français, qui visiblement semble interdit à la vente… C’est certainement pourquoi personne ne l’a lu! Ce dont s’étonne Mme Colette Beaune…
Mais tout un chacun veut le vérifier sur Internet: Il suffit de saisir, dans la recherche Google par exemple, “les Enigmes du tombeau de Louis XI” pour voir apparaitre les adresses de nombreux sites proposant cet ouvrage à l’achat… (dont Amazon et la Fnac…)
Ce livre possède bien un numéro d’enregistrement à la bibliothèque nationale, où il est répertorié:
ISBN-10: 2840481650
Alors, doit-on en déduire qu’en notre France du XXIème siècle, il est possible à certaines factions d’interdire la parution d’un livre?
A la suite de cette annonce dans nos colonnes, il nous a été transmis l’information suivante: Le livre n’aurait jamais été édité, faute de manuscrit…
Le professeur Gorbenko nous a quant à lui fait parvenir le numéro 29 de la revue Moyen-âge publiée par le même éditeur (Sarl Editions Heimdal) et présentant dans ses colonnes (pages 6 à 11) de larges extraits de l’ouvrage en question!».
(http://www.jeannedomremy.fr/S_RouenClery/gorbenko.htm ).
Ainsi, ayant congelé la parution de mon livre en France, on a annoncé de nouveau dans tout le monde à moitié anonymement qu’il n’y avait pas de texte de mon livre. Bien sûr, c’est un mensonge, peut-être un mensonge provocateur. Mais malgré cela, je suis d’accord pour montrer le texte mis en pages de mon manuscrit à tous les interressés.
A propos, on l’a vu en dehors de la France et le traducteur et quelques savants honorables dans notre agence du droit d’auteur. Pour mettre fin au malentendu lié avec l’édition de mon livre en France, l’été dernier, j’ai fait officiellement une proposition à l’attaché culturel de la France en Ukraine Mme Anne Duruflé de publier cette monographie avec la participation de l’ambassade française. Il n’y a pas de réponse jusqu’à présent. Ainsi, ce site est devenu le seul moyen de mettre les lecteurs et les éditeurs au courant des textes de mes articles et des fragments du livre passé sous silence et caché en France.
La célébration du 600e anniversaire de la naissance symbolique de la légendaire Jeanne d’Arc a pressé aussi mon travail parce que l’altération constante de ma version de l’histoire de la Pucelle d’Orléans sur Internet et les conclusions des autres, attribuées à moi, nuisaient à la vérité. Notamment, dans les Internet publications de ma version de l’histoire de la Pucelle d’Orléans il y avait deux altérations principales de l’essentiel de mes trouvailles à Cléry et de mes conclusions :
1) sur Internet russe on m’attribuait la négation de l’existence de la Pucelle d’Orléans: ( L’orthopédiste ukrainien a privé la France de Jeanne d’Arc http://cultnews.ru/news1908.html; Personne ne brûlait Jeanne d’Arc ?
Parce qu’elle n’existait pas du tout… http://kp.ru/daily/23183/25587/, http://www.russiantampa.com/furt/joan_of_ark.php). L’orthopédiste ukrainien a privé la France de Jeanne d’Arc : http://www.ural.ru/news/culture/news-35312.html; L’orthopédiste ukrainien a privé la France de Jeanne d’Arc: http://www.russianamerica.com/archive/gz-article.php?id=33748).
2) en France on m’attribue soit-disant le soutien de la vieille version des nonconformistes de l’origine de la Pucelle d’Orléans d’Isabeau de Bavière («Où a-t-elle été enterrée ? D’abord à Pulligny-sur-Madon au sud de Nancy. En 2001, un savant ukrainien, Gorbenko, a soutenu avoir découvert les restes de Jeanne à Cléry-Saint-André, près d’Orléans.
Les restes sans doute déménagés par des émissaires du Vatican pendant la canonisation de Jeanne. Louis XI – son neveu -, Dunois – son frère et compagnon d’armes – y reposent aussi.» http://www.ladepeche.fr/article/2007/09/09/10767-et-si-l-histoire-de-jeanne-d-arc-avait-ete-falsifiee.html , «On peut néanmoins s’interroger sur la curieuse prémonition de Gorbenko qui ira fouiller les sous-sols de la basilique de Cléry St André, endroit ignoré de la majorité des français…Savait-il ce qu’il allait y trouver?
Et dans la mesure où l’on sait que les restes de Jeanne ont été déménagés avec la complicité du futur Mgr Tisserant, qui sera en 1962 l’artisan d’un accord secret entre le Vatican et la Russie communiste, il semble que le lien soit évident…
Qui dit marché dit garantie…» http://www.jeannedomremy.fr/S_RouenClery/pulligny.htm ), alors que j’affirme que le vrai père de l’héroїne d’Orléans était le roi de France Charles VI. Il y a aussi une tendance de confondre mes conclusions avec les publications de R. Ambelain et E. Tcherniak (Е. Черняк), ce qui fausse aussi la vérité.
C’est pourquoi il est temps de se désolidariser de manière décisive des gens peu conciencieux et malhonnêtes qui se permettent interpréter librement mes mots en ne sachant pas ni moi ni les thèses que je défends. Si quelqu’un prétend que la Pucelle d’Orléans n’existait pas du tout, qu’il soit un homme et déclare ouvertement de telle hypothèse sous son propre nom et n’attribue pas tels mots à moi, en mettant mon nom sous ses élucubrations.
Heureusement, à côté des hommes scandaleux tentant de transformer ces recherches en conflit il y a beaucoup d’hommes s’intéressant sincèrement à l’histoire et la personnalité de l’héroїne de France. En quelque mesure, grâce à leur cordialité, leur foi et leur soutien moral j’écrivais et travaillais tous ces 10 ans, en surmontant l’incompréhension et le rejet. C’est pour ces hommes curieux estimant la vérité que j’écrivais de la Pucelle et d’autres héros de France de son époque.
Et bien sûr, j’écrivais pour la Pucelle elle-même et sa famille, en tâchant d’accomplir juste le testament que j’avais lu il y avait 10 ans. La volonté des morts est sacrée et inaltérable.
Si elle devient connue, nous devons satisfaire à leur demande. Dans la mesure de mes forces je tentais de faire cela par mon travail. L’histoire de la Pucelle d’Orléans est étroitement liée avec l’histoire et le destin de l’un des rois les plus intéressants de France Louis XI. C’est son tombeau qui m’a amené à la mystère de la Pucelle.
En quelque mesure, leurs destins sont liés tragiquement. Je ne peux pas dire qu’il était facile décrire ce lien des destins. Mais je devais aussi me soucier de lui, Louis XI et du destin des recherches tout ce temps. C’est pourquoi pour moi la deuxième partie des recherches actuelles était l’étude de l’histoire de la sépulture du roi dans la basilique Notre-Dame de Cléry à côté de celle de l’histoire de la Pucelle.
Le chevalier Tanneguy du Chastel, enterré à Cléry, et la tragédie de sa vie sont liés à deux autres histoires. Le sujet de l’investigation de ses restes et l’histoire de sa vie et sa mort sont devenus le troisième sujet actuel de mon ouvrage présent. Ainsi, maintenant le lecteur intéressé peut comprendre pourquoi j’ai mis les histoires de ces trois personnes, éloignées les uns des autres à première vue, dans la section «les recherches actuelles».
Mes 3 articles publiés en France en 2002-2003 et mon livre, remis au même éditeur Georges Bernage, sont miraculeusement retirés de la circulation dans le monde – «Sergei Gorbenko a même rédigé un ouvrage en français, qui visiblement semble interdit à la vente… C’est certainement pourquoi personne ne l’a lu! Ce dont s’étonne Mme Colette Beaune…»
(http://www.jeannedomremy.fr/S_RouenClery/gorbenko.htm , http://www.ladepeche.fr/article/2007/09/09/10767-et-si-l-histoire-de-jeanne-d-arc-avait-ete-falsifiee.html)
et ne sont pas connus pour beaucoup de collègues, historiens, anthropologues et d’étudiants. C’est pourquoi pour eux et pour ceux qui désirent connaître exactement l’essence de ces publications je donne les copies de 3 exemplaires d’auteur en français et leurs originaux en russe qui sont publiés pour la première fois. A propos, tous 3 articles c’est le fragment du premier volume de mon ouvrage que l’éditeur français ne publie pas jusqu’à présent, on ne sait pourquoi.
Malgré mes occupations forcées de l’histoire française, avant tout, je suis un anthropologue-reconstituteur. C’est pourquoi pour tous ceux qui désirent je publie les résultats de ma pratique durant presque 20 ans dans ce domaine pour que les spécialistes et les hommes s’intéressant à l’affaire de M. M. Guérassimov puissent recevoir l’information de première main.
N’ayant pas la possibilité de créer mon laboratoire et l’équiper du matériel nécessaire pour développer la méthode, presque 20 ans je tâchais de la populariser par tous les moyens et obtenir sa reconnaissance en Ukraine.
Bien sûr, tout ne passait pas sans encombre, mais je crois que mes ouvrages servaient à une bonne affaire en tout. Je les présente dans ce musée virtuel pour qu’ils soient compréhensibles et accessibles à ceux qui estiment la méthode de Guérassimov et aiment l’histoire. Et si mes ouvrages sont utiles pour mes collègues historiens et anthropologistes je considérai mon travail exécuté honnêtement.
Pour conclure je noterai que je serai reconnaissant aux collègues et à tous les lecteurs pour les questions, les notes constructives et les souhaits pouvant faire ce site plus intéressant et utile.
Je souhaite trouver quelque chose proche et intéressante sur ce site à chaque homme qui aime l’histoire et l’anthropologie.
Sergueï. A. Gorbenko
Poltava. 2011.